Le fast fashion a pris sa place dans l’industrie du vêtement au cours des vingt dernières années. Cette tendance de l’industrie se caractérise par de nouvelles collections tous les mois, des prix plus qu’abordables et des périodes de soldes récurrentes. La fabrication est conçue dans les pays en développement, et les achats sont disponibles en ligne en tout temps. Le cycle de la mode éphémère, qui encourage la consommation excessive, a d’énormes impacts au niveau social et environnemental.

Impacts environnementaux

L’industrie de la mode est la deuxième industrie la plus polluante au monde. Elle émet une empreinte carbone phénoménale. Selon Greenpeace, il s’agirait de 1.2 milliard de tonnes de CO2 chaque année.

Présentement, seulement en Europe, environ quatre tonnes de textiles sont jetées annuellement. La majorité des déchets textiles finissent à la décharge. Seulement les 20 % restants sont recyclés et/ou donnés à des boutiques de seconde main.

Étant la principale culture consommatrice de pesticides dans le monde, le coton est une fibre polluante qui  est responsable de 20% de la contamination des eaux, selon l’ONU. De plus, ce sont 70 % des fibres synthétiques qui sont fabriquées à partir de pétrole. Les vêtements conçus à partir de celles-ci libèrent des microfibres qui polluent les océans. Chaque année, 500 000 tonnes de microfibres plastiques sont rejetées dans les océans du monde entier. 

Impacts sociaux

Les personnes les moins nanties du monde sont exploitées par l'industrie de la mode. Ils souffrent de leurs conditions de travail, de la servitude pour dettes et des abus physiques. L'esclavage moderne se produit dans des usines de vêtements du monde entier, notamment au Bangladesh, en Pologne et au Vietnam. 

Ce sont 75 millions de personnes qui font partie de l’industrie de la mode, dont 60 millions sont des femmes. Ces travailleurs font des heures supplémentaires non rémunérées et vivent souvent près de cours d’eau toxiques, contaminés par les usines où ils travaillent et y développement des maladies.

Acheter vintage

En se procurant ses biens vintages chez Canada Luxury, on encourage une entreprise locale. Également, le fait de soutenir l’économie circulaire permet d’économiser d’importantes sommes d’argent, mais surtout, de préserver la planète. Les modèles vintages sont encore plus solides que ceux d’aujourd’hui puisque ce sont des produits faits à la main par des artisans, et non dans des usines de production massive. Les articles produits auparavant étaient d’ailleurs faits de matières beaucoup plus durables qu’aujourd’hui.

L’intérêt à acheter seconde main est bien présent. De plus en plus de consommateurs sont conscients des effets désastreux de l’industrie de la mode et sont prêts à se procurer des biens de seconde main. Nous avons comme aspiration de changer la façon des gens à consommer, en achetant usagé. Un petit geste à la fois peut faire une énorme différence à l’échelle planétaire si chaque personne s’implique.


Références:

Green Peace. (2022). Comment opter pour une mode plus éthique et responsable. Repéré à:  https://www.greenpeace.fr/comment-opter-pour-une-mode-plus-ethique-et-responsable/

Green Peace. (2017). Fashion at the crossroad. Repéré à: https://wayback.archive-it.org/9650/20200417211606/http://p3-raw.greenpeace.org/international/Global/international/publications/detox/2017/Fashion-at-the-Crossroads.pdf

Ellen MacArthur Foundation. (2017). A new textiles economy : redesigning fashion’s future. Repéré à: A New Textiles Economy - Full Report | Shared by Fashion (thirdlight.com)

ADEME. (2017). Le revers de mon look. Repéré à: https://librairie.ademe.fr/cadic/1529/le-revers-de-mon-look.pdf?modal=false

Euro news. (2019). L’industrie de la mode, l’une des plus polluantes au monde. Repéré à : https://fr.euronews.com/culture/2019/12/11/l-industrie-de-la-mode-l-une-des-plus-polluantes-au-monde